Vivre aux crochets des autres

Comme un portefaix 
Les portefaix portaient jadis le nom de crocheteurs. Mlaherbe parle longuement des fameux crocheteurs du Porte-au-foin. Ils portaient leur fardeau à l'aide d'une hotte munie de deux crochets qui passaient sur leurs épaules. 
Être sur les crochets de quelqu'un avait déjà au XVIIe siècle le sens de vivre sur le dos d'un autre en se reposant sur lui pour les problèmes matériels. N'étant plus comprise au XIXe siècle, la locution sera altérée en vivre aux crochets et comprise comme soutirer de l'argent comme avec un crochet.