Prendre ombrage (de quelque chose)

Comme un cheval ébloui 
Un cheval n'a pas peur de son ombre mais de l'ombre dans laquelle il rentre brutalement. Sans doute sa pupille met- elle un temps assez long à s'ouvrir. Les cavaliers disent qu'il prend ombrage, qu'il est ombrageux. 
On le disait déjà du temps de Jeanne d'Arc. Un peu plus tard, on le dira de l'homme susceptible ou jaloux. Mais sans percevoir l'analogie avec le comportement du cheval. 
Dans l'expression voisine porter ombrage, seul subsiste la crainte d'être éclipsé relégué dans l'ombre par un personnage qui fait de l'ombre.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire